Les croyances sont des opinions inconscientes, considérées comme vraies, mais souvent non fondées Elles agissent comme des barrières mentales très fortes empêchant de s’épanouir. Elles se forment toutes seules, essentiellement pendant l’enfance, influencées par les différents environnements dans lesquels on a grandi.
Les croyances sont toxiques dans le sens où elles contribuent à la destruction de l’estime de soi. Les expériences de la vie viendront les amplifier et elles finiront par s’ancrer profondément, comme une seconde nature. Or, il n’en ait rien de cela.
Souvent, le sujet de mes consultations au cabinet est à propos d’un manque de confiance en soi. Il s’agit en fait d’un terme générique et un peu fourre-tout qui en dit beaucoup mais sans renseigner en quoi que ce soit. En effet, beaucoup de personnes manquent de confiance en elle, mais cela se manifestent de manières très différentes. C’est la raison pour laquelle les croyances donnent du sens à nos comportements et justifient nos émotions. C’est pourquoi, pendant une séance en déprogrammation neuro-émotionnelle, et après avoir identifié les croyances qui sont à l’origine du manque de confiance en soi on agit pour les déprogrammer et libérer ces barrières psychologiques qui empêchent de s’épanouir.
Car avec le temps, ces croyances deviennent des pensées limitantes qui finissent par s’incruster dans l’esprit. Elles deviennent alors nuisibles pour soi comme pour les autres car elles ont une influence sur le jugement que nous portons sur les autres et le niveau d’estime de soi.
Les croyances font parties de nos principaux piliers sur lesquels nous avons bâti notre personnalité, où s’ancrent nos valeurs les plus profondes et les plus inconscientes.
Repérer une croyance limitante
Comme ces pensées semblent être vraies, nous y sommes inconsciemment attachés comme une seconde peau, il est très difficile de les détecter dans le flot de toutes les pensées automatiques qu’émet le cerveau tout au long de la journée (et pendant la nuit).
Avec un peu d’attention et une meilleure observation de nos actes et paroles, on peut des identifier, c’est une bonne nouvelle !
Malgré le fait que ces croyances se soient imbriquées au fil du temps dans notre personnalité, il est toutefois possible de les débusquer, et ceci, dans le but de transformer cette ancre qui tire en arrière par un booster qui vous galvanise. En premier lieu, il faut identifier quand quelle parties de soi elles se sont reliées. Est-ce ?
- Dans la projection du regard des autres sur soi : « personne ne m’aime »; « Je ne mérite pas d’être aimé »; « Les autres réussissent mieux que moi ».
- Dans la perception de soi : « je me sens nul », « Je ne suis pas une bonne personne, je mérite la souffrance que je vis » « Quoi que je fasse, cela ne changera rien »; « Je ne suis pas assez bien ou incapable de l’accomplir »; « je ne suis pas assez bien pour lui ».
- De l’idée qu’on se fait de la vie en général : « j’ai raté ma vie parce que je ne suis pas marié »; « ce que je veux n’est pas possible à obtenir »; « c’est impossible d’être épanoui dans en étant un salarié ».
C’est important de repérer le type de croyance et de la nommer, il est ainsi possible de choisir si elle est limitante ou au contraire, motivante. Elles sont de 3 types :
Amusez-vous à identifier les vôtres. Dans quelle catégorie se situent-elles ?
Ainsi vous ferez mieux connaissance avec vos croyances limitantes, vous saurez le nommer, vous saurez où poser vos efforts pour les faire évoluer vers des actions constructives pour vous.
Les 3 clés pour transformer une croyance limitante
En faisant de la croyance une exception de manière à bien indiquer au cerveau qu’il ne s’agit pas d’une généralité, mais d’une situation toxique et limitante qui est devenue une croyance. En effet, comme stipulé plus haut, une croyance s’ancre au fur et à mesure des situations de la vie qui viennent la confirmer et l’amplifier. Il existe pour cela une méthode simple à mettre en place, elle s’articule autour de 3 prises de consciences.
Repérer le type de croyance
Pour cela, vous pouvez vous aider de mots-clés. Ces mots peuvent servir de repères à chaque fois que vous avez une pensée générique. Lorsque vous les avez repérés, vous saurez que vous avez une pensée généraliste qui repose sur une croyance.
Se reconnecter avec les expériences positives
Lorsque vous aurez identifié la nature de votre croyance, repensez aux différentes situations dans lesquelles vous retrouvez dans le même état d’esprit. En effet, je suis certaine que vous vous en êtes déjà sortis avec succès, mais votre cerveau l’occulte à cause de cette croyance qui prend toute la place.
Souvenez-vous du contexte et des moyens que vous aviez mis en place pour que l’issue vous soit favorable et trouvez cette, ou ces, situations d’exception qui ne confirment pas la croyance. Vous pouvez aussi bien vous inspirer de vos propres expériences ou de celles de votre entourage, ou alors, de personnes qui vous inspirent.
Transformer une faiblesse en une force
Pour cela, il existe 6 mots magiques qui vous orienter sur le chemin de la résilience :
JE – POURTANT – CAR – AINSI – EN (moyen) – DONC
Le but étant de transformer une croyance limitante en une croyance constructive afin de lever les freins qui empêchent de passer à l’action et de vous épanouir. La reformulation de la croyance limitante, se fait à l’aide des ces mots, elle va ainsi agir comme un levier qui fera exploser les limites.
Une fois que vous avez fait cela, il reste plus qu’à passer à l’action. Car le cerveau et la mémoire enregistrent les expériences uniquement quand elles ont été réalisées. A défaut, le mode automatique de votre cerveau rangera votre réflexion dans la catégorie des échecs. N’oubliez pas :
« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles paraissent difficiles. »
Sénèque
Véronique Tilin
Praticienne Soins Energétiques Chinois et Psycho-corporels, Multiréflexologue, Formatrice
Reçoit à St Denis / St Gilles sur RV par téléphone 0692.25.19.31